Pour écouter certaines de ces oeuvres, rendez vous à la page "Ecoutez",
si vous ne possédez pas d'un système d'écoute de bonne qualité, utilisez un casque !
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"Le soupir de la sorcière"
Musique acousmatique pour sieste sonore.
Cette oeuvre est conçue comme une sieste sonore. Son profil énergétique global est mené de façon à ce que l’auditeur, arrivant de la vie active, soit mis en condition de repos pour accéder à l’état de somnolence. Les sons utilisés proviennent de matières dites ‘naturelles’ (forêt, ruisseau, feu, chat, pouzzolane). Un ralentissement progressif de leur vitesse de lecture emmène l’esprit de l’auditeur à descendre dans le corps jusqu’à atteindre un étage de conscience inférieur. Il est ensuite bercé par une douce et lancinante mélopée harmonique. Le temps de la sieste est le temps du repos, de la décantation, de la digestion. Pour l’histoire, il s’agit d’une sorcière, enfouie dans la forêt, qui s’abandonne à un court sommeil sans rêves. Nous sommes cette sorcière et ce ne sont pas les sons qui sont ralentis mais la perception que l’on en a. - 17’40’’, automne 2019 - version stereo ou quadriphonique - commande du Festival Musiques Démesurées 2019 - création le 1er et 2 novembre 2019 à Clermont-Ferrand |
"No more Noise"

2017 - Musique acousmatique, 32 minutes. Distinguée du Deuxième PRIX PRESQUE RIEN 2017
En participant à ce 4ème appel d’oeuvre, mon intérêt premier était de pouvoir composer une musique à partir de matières sonores autres que les miennes et ainsi être détaché d’un quelconque affecte contextuel inhérent à l’action de la prise de son phonographique. Le second était que ces captations sonores sont la matière brut d’un compositeur que j’affectionne particulièrement.
Les prises de sons de Luc Ferrari sont riches, et chacune d’entre elles pourrait donner lieu à une oeuvre sonore. La sélection effectuée et mise à disposition par Brunhild Ferrari est très variée et reflète à mon sens toute la diversité et la profusion sonore du compositeur. Dur de faire un choix dedans ; la plupart des prises sont très incarnée et les écouter suffit à enthousiasmer l’oreille.
Deux d’entres elles m’ont particulièrement séduit. L’une dans la Vallée de la Mort en Californie, pour sa puissance évocatrice : des pas trébuchant, une respiration légèrement essoufflée et une voix annonçant le silence. L’autre, une promenade en Algérie, raconte la vie par une marche tranquille dans un chemin caillouteux parcouru d’éléments sonores discrets : un homme, un enfant, un chariot, une vache, un oiseau, un moteur...
J’ai donc choisi d’articuler formellement ma pièce autour de ces matières.
La marche et le train sont deux éléments très présents dans ma composition. Ils racontent le corps en mouvement et le mouvement du corps, la curiosité et la découverte, la translation d’un état vers un autre.
Ici, l’auditeur traversera des paysages bruyants, rencontrera des bêtes difformes et pénétrera dans la tête d’un homme qui écoute et filtre les bruits qu’il croise. La musique y est gourmande, elle se crée par le jeu d’associations, le jeu de l’écho et de la dualité. Tous les sons ont été créés à partir des matériaux proposés qui furent manipulés, tranchés, distordus, mouvementés, filtrés, assemblés, et aussi parfois exposés tel quel.
Si il y existe une forme de narration, celle ci est ténue, prétexte au musical et à faire bouger les émotions de l’auditeur.
No More Noise est un hommage à Luc Ferrari dont la liberté et le plaisir de créer ont été une véritable source d’inspiration dans mes précédents travaux et pour les futurs.
Création à La Muse en Circuit, 2018
PRIX PRESQUE RIEN 2017, qu'est ce que c'est :
l'intitulé de sa 4ème édition était : "La dangereuse liberté laissée aux créateurs de créer."
L’Association PRESQUE RIEN pour sa quatrième édition, proposait à des créateurs de réaliser une œuvre avec des sons d’archives de Luc Ferrari – ou d’en utiliser dans leur projet. Ces fichiers sons avaient été prélevés lors de la numérisation des archives magnétiques de Luc Ferrari, choisis et mis à disposition de créateurs de toutes disciplines artistiques.
Le Jury rassemblé par Brunhild Meyer-Ferrari et composé de : Olivier Bernard, François Bonnet, Anne Gillot, David Jisse, Vincent Laubeuf, Silvia Maglioni, Ryosuke Shiina, Graeme Thompson, Wilfried Wendling s’est réuni le mercredi 6 décembre 2017 à l’Atelier Post-Billig et a décerné les prix.
"12 poses à Istanbul"

2013 - Composition musicale phonogracousmatique extraite d'un voyage touristique à Istanbul.
Lors de mes marches accompagnées d'appareils phono/photo-graphiques, je fixe peu à peu ce qui sera mon portrait d'une très grande ville au carrefour de l'Europe et de l'Asie. Au fil de mes observations il se dégage une étrange dualité temporelle entre une activité humaine au rythme soutenu et un esprit contemplatif fait de regards vers la mer et de verres de thé.
Depuis mon studio de composition, j'aime à sortir du silence le chant des muezzins qui rythment inlassablement la ville; le bruit de l'hyper activité commerçante incessante; le son des douces vagues du Bosphore qui berceront la salle de concert. Cette écriture d'abord phonographique effleure la musique électroacoustique. Extraction de discrètes cellules musicales, fixations temporelles de hauteurs, extension du son et du bruit au domaine de la note.
12 poses comme une ancienne pellicule qui entrainerait le touriste à photographier les yeux fermés.
création : festival Futura 2013
Lors de mes marches accompagnées d'appareils phono/photo-graphiques, je fixe peu à peu ce qui sera mon portrait d'une très grande ville au carrefour de l'Europe et de l'Asie. Au fil de mes observations il se dégage une étrange dualité temporelle entre une activité humaine au rythme soutenu et un esprit contemplatif fait de regards vers la mer et de verres de thé.
Depuis mon studio de composition, j'aime à sortir du silence le chant des muezzins qui rythment inlassablement la ville; le bruit de l'hyper activité commerçante incessante; le son des douces vagues du Bosphore qui berceront la salle de concert. Cette écriture d'abord phonographique effleure la musique électroacoustique. Extraction de discrètes cellules musicales, fixations temporelles de hauteurs, extension du son et du bruit au domaine de la note.
12 poses comme une ancienne pellicule qui entrainerait le touriste à photographier les yeux fermés.
création : festival Futura 2013
"On va là-bas ?"

2008 - Composition de musique concrète stéréophonique,
commande de l’IMEB, mars 2008.
Des microphones, de la bande magnétique, des générateurs de sons électroniques; deux jeunes filles se photographiant devant une cathédrale.
Laisser agir les matières sonores pendant un mois dans les studios de l’IMEB, à Bourges.
Pénétrer l’espace phonographique et se laisser traverser par les flux magnétiques insaisissables. Pour une écoute microphonique sensible ; fragmentée et linéaire.
commande de l’IMEB, mars 2008.
Des microphones, de la bande magnétique, des générateurs de sons électroniques; deux jeunes filles se photographiant devant une cathédrale.
Laisser agir les matières sonores pendant un mois dans les studios de l’IMEB, à Bourges.
Pénétrer l’espace phonographique et se laisser traverser par les flux magnétiques insaisissables. Pour une écoute microphonique sensible ; fragmentée et linéaire.
"Karoshi duo"

2008 - Duo de musique mixte live
Batterie / Sons Mémorisés
Sylvain Darrifourcq / Yoann Sanson
Le duo Karoshi est une version allégée d’un projet du même nom (en trio), alliant musique instrumentale, électroacoustique et vidéo.
Ici, il s’agit d’un jeu de batterie, traitement sonore en direct, sons mémorisés et spatialisation (ou projection) sonore.
Batterie / Sons Mémorisés
Sylvain Darrifourcq / Yoann Sanson
Le duo Karoshi est une version allégée d’un projet du même nom (en trio), alliant musique instrumentale, électroacoustique et vidéo.
Ici, il s’agit d’un jeu de batterie, traitement sonore en direct, sons mémorisés et spatialisation (ou projection) sonore.
"Trompe en bataille"

2006 - Composition de musique concrète stéréophonique.
Trompe en bataille est née du désir d’utiliser des sessions de travail forgées antérieurement, et d’inscrire dans ma démarche électroacoustique les traces de mes expériences musicales de groupes jazz rockifiant où je tenais un rôle de trompettiste et de compositeur. Axée sur deux entités : la trompette et la batterie, elle s’articule autour de l’attitude instrumentale et du phénomène de transe. Entre le référentiel et l’abstraction sonore, c’est une musique de l’air et du mouvement, où la dureté bestiale s’abîme dans le recueillement, où l’épuisement creuse la place du repos.
En 2007 cette œuvre obtient une Mention au 34e Concours Internationaux de Bourges (IMEB).
Trompe en bataille est un salut à Christian Vander.
Trompe en bataille est née du désir d’utiliser des sessions de travail forgées antérieurement, et d’inscrire dans ma démarche électroacoustique les traces de mes expériences musicales de groupes jazz rockifiant où je tenais un rôle de trompettiste et de compositeur. Axée sur deux entités : la trompette et la batterie, elle s’articule autour de l’attitude instrumentale et du phénomène de transe. Entre le référentiel et l’abstraction sonore, c’est une musique de l’air et du mouvement, où la dureté bestiale s’abîme dans le recueillement, où l’épuisement creuse la place du repos.
En 2007 cette œuvre obtient une Mention au 34e Concours Internationaux de Bourges (IMEB).
Trompe en bataille est un salut à Christian Vander.
"O brinquedo"

2004 - musique mixte pour guitare et électro-acoustique
Une collaboration avec le guitariste Sébastien Llinarès, pour réaliser un disque, une suite de pièces mixtes (électroacoustique et guitare) d’après le compositeur brésilien H.Villa Lobos ; destinées à une écoute domestique.
“De l’intérieur intime de mon étui, je m’éveille.
M’accordant quelques instants d’étirements, je laisse venir à moi les souvenirs d’un pays familier et lointain.
Puis, je m’extirpe de mon sac de couchage, pour laisser librement ma caisse résonner de sonorités quotidiennes, de musiques apprises, de danses partagées ...” . Bruno Capelle
Une collaboration avec le guitariste Sébastien Llinarès, pour réaliser un disque, une suite de pièces mixtes (électroacoustique et guitare) d’après le compositeur brésilien H.Villa Lobos ; destinées à une écoute domestique.
“De l’intérieur intime de mon étui, je m’éveille.
M’accordant quelques instants d’étirements, je laisse venir à moi les souvenirs d’un pays familier et lointain.
Puis, je m’extirpe de mon sac de couchage, pour laisser librement ma caisse résonner de sonorités quotidiennes, de musiques apprises, de danses partagées ...” . Bruno Capelle